SURF À SOPELANA

SOPELANA ET LA SAUVAGE, DEUX SPOTS DE SURF À UN JET DE MÉTRO DE BILBAO

Nunca ha sido un secreto. La costa de Bizkaia, tallada a golpe de olas por el mar Cantábrico, es uno de los lugares más afortunados en cuanto a surf se refiere. Hoy viajamos a las playas de de Sopelana et La Salvaje, muy cerca de Bilbao, deux des destinos más importantes en el panorama del surf vasco . Feliz lectura y felices olas.

WEBCAM SOPELANA

Te dejamos una vista de la web cam de la playa de Sopelana:

PAR GUILLERMO GATSBY

La ola de Mundaka es la gran ballena blanca del surf en el País Vasco. El icónico left ha atraído a vagabundos del surf, cazadores de títulos mundiales y une fiel tropa de jinetes vascos durante décadas. Y aunque Mundaka salió del circuito competitivo en el 2010, su ola sigue siendo una de los grandes epicentros del surf en Europa y uno de los spots más desafiantes del mundo.

Pero el País Vasco cuenta con otras rompientes de primer nivel.Playas sauvages y urbanas, bahías, desembocaduras de ría, lastras y arrecifes de roca… Sí, el litoral vasco ha sido bendecido por los dioses del surf con un mágico y rico abanico de spots. Muy cerca de Bilbao encontramos dos de ellos: la playa de Barinatxe, más conocida como La Salvaje, et la playa de Sopelana.

SURF EN LA PLAYA DE SOPELANA, BERCEAU DE GRANDS SURFEURS

Dice Javier Amezaga en Surfing the Basque Country, libro evocador y muy bien documentado, que la historia del surf en Sopelana comienza en los años setenta, et también que pendant un tiempo sus olas fueron une muy buena escuela de grandes surfeurs:

“Al contrario de lo que ocurría en otros lugares, como Bakio o Zarautz, donde los primeros surfeurs eran casi todos veraneantes, en esta zona eran habitantes de Getxo en su mayoría. El parking de la playa de Sopelana era el quartel general, era la playa más concurrida y donde mejores olas había”.

Y añade, no sin cierta nostalgia:

“Las obras del Superpuerto modificaron los fondos, et las olas de Sopelana en pleamar nunca han vuelto a tener la calidad que tuvieron en el siglo XX. Cuando llegaban los maretones de invierno, la alternativa la componían las aguas por entonces contaminadas de Ereaga o la izquierda de la barra de Plentzia. Hasta la construcción del dique nuevo en la desembocadura d ella ría, la izquierda de Plentzia era une especie de Mundaka en miniatura.”

Hoy Sopelana conserva parte de aquella magia. Sede de eventos internacionales et berceau de surfeurs de niveau mondial comme Eneko et Kepa Acero , Sopela cuenta con múltiples spots que pueden hacer las delicias tanto de los curtidos en mil olas comme de los que aún están puliendo su surfing. Eso sí, si el mar está grande et no eres un experto es mejor ver las olas desde la orilla. Suele haber resacas muy jodidas et las olas tiene une fuerza enorme.

SURF EN LA SAUVAGE/ PLAYA DE BARINATXE

Para acceder a esta playa hay que descender por unas interminables escaleras. Pero une vez abajo, el paisaje de dunas et acantilados, con su mezcla de roca, arena et vegetación, convierten esta playa amplia et abierta en une de las más bellas del litoral vasco.

La Salvaje cuenta con varios spots de calidad. La Batidora , en el sector oeste de la playa. La Corriente , en la zona central: une izquierda muy técnica et muy cambiante en fonction de la marea. Y nuestra favorita, La Triangular. Conocida por los surfeurs locales como la triangu, es una ola de gran recorrido que puede aguantar hasta 3 metros.

CÓMO LLEGAR A LA SALVAJE

Se puede llegar en metro desde Bilbao, pero lo mejor es hacerlo por carretera; un viaje de menos de veinte kilómetros.

CÓMO LLEGAR A SOPELANA

La meilleure opción, la carretera. Desde Bilbao apenas 20 minutos.

1. Si viajas desde otra ciudad, puedes llegar a Sopelana en coche, en autobús o en tren.
2. Si vous voyagez en voiture, vous pouvez vous rendre à Sopelana depuis Bilbao en suivant l’autoroute de la Corniche (A-8). Une fois sur l’A-8, continuez en direction de Santander et prenez la sortie vers Plentzia. Depuis Plentzia, suivez les indications vers Sopelana.
3. Si vous préférez voyager en bus, vous pouvez en prendre un depuis la gare routière de Bilbao jusqu’à Sopelana. Plusieurs lignes de bus relient Bilbao à Sopelana, vous pouvez donc consulter les horaires et les tarifs sur le site de la compagnie de bus.
4. Si vous préférez voyager en train, vous pouvez en prendre un depuis la gare de train de Bilbao jusqu’à la gare de Plentzia. Depuis Plentzia, vous pouvez prendre un bus ou un taxi jusqu’à Sopelana.

QUAND Y ALLER: PRÉVISION DE SURF À SOPELANA

Sans aucun doute, d’octobre à avril. Moins de touristes, plus de vagues. Quoi qu’il en soit, nous vous recommandons de vous assurer que les prévisions sont bonnes. Nous vous recommandons de vérifier les prévisions de vagues à surf forecast Sopelana et la webcam de surf de Sopelana et même de jeter un coup d’œil au windguru. Une simple recherche de winduguru plage Sopelana , peut vous éviter une longue marche. La webcam de Sopelana diffuse une image de bonne qualité sur laquelle vous pouvez voir l’état de la mer sans avoir à vous déplacer jusqu’à la plage.

QUELLE PLANCHE DE SURF recommandons-nous pour surfer à SOPE

Nous vous laissons ci-dessous notre recommandation de planches pour profiter des vagues de la plage de Sopela.

✓ FIREWIRE DOMINATOR 2

Firewire Dominator 2 est l’une des planches de surf les plus vendues de tous les temps chez Firewire Surfboards. Nous avons affaire à une planche de surf facile à manœuvrer et très polyvalente, qui s’adapte à un large éventail de vagues. Et adaptée à tous types de surfeurs. Si vous ne pouvez choisir qu’une seule planche de surf pour votre voyage à Bakio, nous vous recommandons la Dominator 2 de Firewire.

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Ce que nous aimons le plus : sa polyvalence

Beaucoup d’entre nous avons besoin d’un peu d’aide si nous voulons surfer avec une planche courte dans des vagues intermédiaires. Les généreuses proportions de la Dominator vous permettent de surfer sur une large gamme de vagues et même de gagner de la vitesse dans les sections les plus plates de la vague.

Sa facilité d’utilisation

La Dominator 2 est  une machine à attraper les vagues.  Grâce à sa largeur et à sa forme confortable, c’est une planche très facile à utiliser dans les conditions que la plupart d’entre nous trouvons régulièrement à l’eau.

Sa grande puissance de rame

Cette planche est  extrêmement polyvalente  et l’une des planches les plus complètes de la gamme de Firewire Surfboards. Elle est livrée avec une configuration de 5 ailerons, vous avez donc également de nombreuses options d’ailerons. La Dominator 2 a un outline très complet et indulgent avec beaucoup de volume pour vous donner un plus de puissance de rame.

Ne manquez pas notre avis sur cette planche de surf Firewire

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✓ FIREWIRE SEASIDE BEYOND

La Firewire Seaside Beyond  est le nouveau mid lenght de Rob Machado en collaboration avec Firewire. Machado voulait créer une planche à mi-chemin entre un longboard et un shortboard. Ainsi est née la Seaside Beyond. Un mélange entre la Firewire Go Fish et l a Seaside  (une autre de ses meilleures ventes).

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✓ Pyzlalien 2

Le Pyzalien 2 est l’option parfaite pour ceux qui veulent juste avoir une planche dans leur quiver. Le Pyzalien 2 est une nouvelle version de l’une des planches de surf les plus vendues de Pyzel Surfboards : la Pyzalien 1!

CATALOGUE PYZEL

Lecture recommandée : Avis et opinion Pyzalien 2

✓ Happy Hour Ocean Earth

Pour les surfeurs débutants qui recherchent une planche avec laquelle progresser de manière autonome après être sortis d’une école de surf, nous recommandons le softboard en epoxy Happy Hour de la marque Ocean Earth Softboards. Ce corchopan est conçu pour le plaisir et vous garantira une session amusante sur la plage de Bakio.

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Comprend une dérive unique en carbone d’une valeur de plus de 80 euros. Une planche facile, avec une grande capacité de rame et très stable. Idéale pour les surfeurs débutants et les surfeurs expérimentés à la recherche d’une planche amusante pour les vagues d’été. Il a un pont avec une texture douce, durable pour laquelle il n’est pas nécessaire d’appliquer de la paraffine. Un autre avantage de confort pour une planche de surf qui nous a captivés depuis le premier jour où nous l’avons essayée.

Vous pouvez acheter le Happy Hour   en 4 tailles : 7’6, 7’0, 6’6 et 6’0. Si vous avez des doutes sur la taille la plus appropriée pour votre niveau et le type de conditions et de vagues que vous allez surfer, écrivez-nous. Nous serons heureux de pouvoir vous aider.

QU É QU’UNE COMBINAISON DE NÉOPRÈNE PORTER POUR FAIRE DU SURF À SOPELANA

Le choix de la combinaison de néoprène dépendra de la période de l’année à laquelle vous voyagez au Pays Basque.  

✓ Oneill Hyperfreak 4/3mm+ bonnet

De janvier à février, la température de l’eau avoisine les 12 degrés. À cette période, nous vous recommandons d’utiliser une combinaison de 5 mm d’épaisseur. C’est-à-dire, un 5/4/3 ou un 4/3 avec bonnet, chaussons et gants. Notre recommandation : Oneill Hyperfreak 4/3mm+ avec bonnet.

Nous vous recommandons également de bons chaussons de néoprène pour surfer en hiver au Pays Basque. Notre recommandation : chaussons Solite 3mm . Avec ces chaussures, nous vous assurons que vous n’aurez pas froid.

✓ Hurley Advantage 4/3mm

Si vous voyagez à Bakio de mars à avril, la température de l’eau est un peu plus agréable et monte jusqu’à 13 degrés. Pourtant, si vous ne voulez pas avoir froid, nous continuons avec la même recommandation de combinaisons de néoprène. 4/3 ou même 5/4 en fonction de la température extérieure. Notre recommandation : Hurley Advantage 4.3mm

✓ Oneill Hyperfreak 3/2mm

De mai à juin, l’eau monte jusqu’à 15 degrés. Cela nous permet d’abandonner le 4/3 mm et de passer à un 3/2. La meilleure combinaison de néoprène 3/2 que nous avons eu l’occasion de tester est le Oneill Hyperfreak 3/2 mm avec fermeture éclair sur la poitrine . Un costume qui nous a captivés après l’avoir testé et dont vous pouvez lire l’intégralité de la revue sur notre

section Néoprènes ou en cliquant ici . .

✓ Hurley Advantage 3/2mm

Si vous appréciez le confort et l’élasticité plus que la chaleur, nous vous recommandons le nouveau Hurley Advantage. Le nouveau costume de Hurley est super léger, confortable et élastique. Avec un prix de 215 euros, nous sommes sûrs qu’il deviendra bientôt le costume néoprène le plus vendu de la marque américaine.

Ce costume Hurley est disponible en 2 couleurs. En version Advantage et Advantage Plus. Pour le printemps, un 3.2mm advantage est plus que suffisant.

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✓ Oneill Reactor 2mm

De juillet à août, c’est la période de l’année avec l’eau la plus chaude. Autour de 19 à 21 degrés. Ici, nous vous recommandons un 2/2 mm comme le Hammer de Oneill ou un Oneill Reactor ou même surfer en maillot de bain les jours ensoleillés.

Entre septembre et octobre vous pouvez continuer avec le 2/2 ou si vous avez plus froid passer à un costume 3/2 mm. Notre recommandation en termes d’élasticité, de confort et de prix est Hurley Advantage Plus 3/2mm.

Et enfin novembre et décembre il est temps de ressortir la combinaison en néoprène 4.3 mm.

AUTRES PLAGES ET SPOTS POUR FAIRE DU SURF PRÈS DE BILBAO

LA ARENA

Situated between Muskiz and Ciervana, it is the most westerly of the beaches in the Basque Country and also one of the longest (almost a kilometer). La Arena is characterized by having several spots, suitable for both experienced surfers and those who are starting out. Very crowded in summer, its star wave is the left of Pobeña, a long and high-quality wave that breaks better at low tide and can offer truly epic sessions.

EREAGA

Situada entre el Puerto Viejo de Algorta y el espigón de Arriluze, es un largo arenal de ochocientos metros de extensión. Playa urbana donde las haya, Ereaga cuenta con distintos spots. El mejor y más conocido, “Los bloques”, con izquierdas largas y potentes que rompen en el espigón que hay en el extremo sur del arenal. Requiere marea alta y buena marejada, pero cuando se dan las condiciones ideales aguanta olas de hasta tres metros. Cabe destacar que, al estar muy protegida del viento noroeste, Ereaga es una buena alternativa cuando el mar está desfasado.

PUNTA GALEA

Cuando uno piensa en olas grandes no puede evitar pensar en Jaws y en Pipeline, en Teahupoo, en Mavericks , Cyclops… Es decir, destinos como Hawái, Tahití, California, Australia… Pero la verdad es que si quieres ver, o hasta surfear, olas de impresión no tienes m á s que pasar por Punta Galea, en Getxo, punto clave del surf XXL en el País Vasco . Con bellos acantilados como telón de fondo, esta es una ola escalofriante, apta sólo para surfistas expertos. Tipos con hielo en las venas que viven para cabalgar monstruos de agua salada. Tipos como Adur Letamendia, que con su victoria en el Punta Galea Challenge 2011/12 consiguió una plaza en el Big Wave Tour, o Natxo González , único surfista del mundo en marcarse un 10 en Nazaré.

MEÑAKOZ

Se trata de la ola grande más completa del País Vasco, una derecha con mucha fuerza que puede alcanzar sesiones de hasta 7 metros. Sí, Meñakoz , playa salvaje situada entre Sopelana y Barrika, es u n aut é ntico   santuario para los amantes del surf XXL; una joya codiciada por los surfistas de olas grandes, que, aquí, sea han marcado sesiones verdaderamente épicas, haciendo la delicia de los espectadores que ven las emocionantes cabalgadas desde el acantilado.

No hace falta decir que éste es un spot muy serio, selecto y exigente, sólo al alcance de los más valientes entre los valientes. Si quieres algo más light, a menos de un kilómetro quedan Sopelana, con olas para todos los niveles, y La Salvaje, con La Triangular.

BAKIO

Custodiada a lo lejos por el islote de San Juan de Gastelugatxe, la playa de Bakio es cuna de surfistas de enorme talento, como Txaber Trojaola o Gontzal Mendiola. La constancia de olas durante todo el año es su principal punto a destacar, un valor, por otra parte, que convierte este arenal en uno de los lugares más concurridos durante la temporada veraniega y en una opción ideal para la iniciación al surf.

Bakio fue la segunda opción del WCT Billabong Pro Mundaka durante ocho años y albergó, en más de una edición, sus fases finales. Kelly Slater llegó a comparar las olas de esta playa con las de su Cocoa Beach natal. Pero aquí, tal vez por desconocimiento, el célebre surfista estadounidense se pasó de frenada. Aquellos que conocemos los trucos de sus fondos sabemos que, cuando las arenas están en su sitio y el swell llega como debe, las olas de Bakio adquieren la calidad necesaria para un evento mundial. Pero, claro, hay que estar ahí para verlo… Y para disfrutarlo.

PICO GOLF

Se trata de la ola izquierda del Cabo Matxitxako. Hasta hace muy poco no se surfeaba, bien porque rompe muy pocas veces, bien por la dificultad de acceso. Incluso ahora se surfea muy excepcionalmente. Sólo para expertos.

MUNDAKA

Sin duda, nuestra ola más especial. No hay una izquierda tan perfecta ni tan larga. Es la mejor ola de Europa y una de las diez mejores del mundo. Cuando la barra rompe de verdad puede alcanzar los 5 metros de altura y los 400 de recorrido. Un sueño que ha convencido a muchos surfistas profesionales de que en el surf hay algo más que cabalgar derechas.

Pero ¡ojo! La izquierda de Mundaka est une vague exigeante et difficile à surfer qui se lève et se creuse le long d’un parcours qui semble ne jamais se terminer; une vague que vous devez savoir lire très bien et dans laquelle vous devez aussi apprendre à tomber, en particulier si vous êtes à l’intérieur du tube. Une mauvaise estimation à Mundaka ou un manque d’attention peut se transformer en la pire boîte de votre vie.

ET APRÈS LE SURF À SOPELANA… QUOI VOIR À BILBAO ET AUX ALENTOURS

Et après le surf, que faire ? Voici quelques visites que nous vous proposons, en commençant bien sûr par Bilbao.

BILBAO

La ville des chemins de fer et des usines qui ont transformé la rivière en égout, la ville triste et sombre que Blas de Otero a aimée et maudite, n’existe plus. À tel point quasiment que le gênant crachin qui accentuait son aspect britannique n’existe plus pratiquement. Bilbao est aujourd’hui une ville totalement différente, avec des promenades calmes et agréables le long de la rivière ; un exemple parfait de la façon dont la modernité esthétique peut s’intégrer dans une histoire de siècles.

Que voir à Bilbao

Le premier conseil : pour apprécier tout le charme de Bilbao, il faut le visiter de jour comme de nuit. Les deux visions sont complémentaires et indispensables.

Les Sept Rues

Le quartier le plus authentique de Bilbao : commerces, restaurants, bars à pintxos… Il s’agit de la partie de la ville qui a le moins changé, l’origine de tout, la Vieille Ville : Artecalle, Somera, Tendería, Belosticalle, Carnicería Vieja, Barrencalle, Barrencalle Barrena et La Ronda. Sept rues étroites, regroupées autour de la cathédrale Santiago – cloître gothique, façade et tour de 1885. All í se trouve la Place Neuve, remplie de terrasses et de bars à pintxos. Et à deux pas, tout près du pont et de l’église de San Antón, le Marché de la Ribera, l’un des marchés européens les plus variés en produits.

L’Arenal

Les rivières et les fleuves séparent, mais ils unissent également et sont un lieu idéal pour construire des ponts monumentaux qui deviennent partie intégrante des villes. Dans le cas de la rivière Nervión ce sont dix les ponts qui la traversent à Bilbao. Celui de l’Arenal n’est pas le plus spectaculaire ni le plus ancien, mais il est le plus évocateur en raison des bâtiments qui l’entourent : la pâtisserie du Théâtre Arriaga, de style éclectique, et la suggestive Gare de Santander, de style moderniste.

L’Élargissement

L’historien José Carlos Mainer dit qu’il n’y aura pas d’autre génération qui fera don des collections du Musée des Beaux-Arts ni qui concevra la splendeur de l’Élargissement. Le Grand V í a est l’axe de l’Élargissement, l’avenue m á s belle de la ville : quatre kilomètres d’édifices du XIXe siècle qui rivalisent pour exposer la richesse de la bourgeoisie industrielle et financière du premier tiers du XXe siècle. Elle commence à la Place Circulaire et se termine au monument au Sacré-Cœur de Jésus, la sculpture la plus haute de la ville excepté Mercure qui couronne l’édifice de la Banque Bilbao.

Promenade de Abandoibarra

C’est le visage de Bilbao du XXIe siècle. Sur les anciens chantiers navals et quais qui s’étendaient le long de la rivière se trouve aujourd’hui une magnifique promenade où se dressent les grands monuments de la rénovation urbaine de la capitale vizca ína : les tours Isozaki, le pont de Calatrava, le musée Guggenheim, la tour d’Iberdrola et le colossal Palais Euskalduna, dont la façade arrière rappelle les membrures d’un navire en construction. ína : las torres Isozaki, el puente de Calatrava, el Museo Guggenheim, la torre de Iberdrola y el colosal Palacio  Euskalduna, cuya fachada posterior recuerda las cuadernas de un barco en construcción.

Musée des Beaux-Arts

Très proche du Guggenheim, dans le parc Doña Casilda. Créé grâce à d’étonnantes donations particulières, c’est notre musée favori, même devant le Guggenheim universel. Avec une collection extraordinaire de peintures espagnoles, italiennes et flamandes, abritant des tableaux d’El Greco, Murillo, Goya, Gauguin, Gris, Bacon … et des sculptures d’artistes tels qu’Oteiza et Chillida. Et pour ceux qui veulent voir le Bilbao créé par cette pinacothèque, les tableaux d’Aurelio Arteta, avec ses chantiers navals, ses usines, ses mines et ses ouvriers au regard fatigué, et aussi avec ses pêcheurs et ces représentants de la grande bourgeoisie qui se faisaient représenter en famille, comme les Madariaga-Astigarraga qui posent dans un jardin.

Et pour finir, Archanda

Pour de nombreuses raisons, Bilbao est une ville différente, qui demande également à être appréciée de manière différente. Elle est particulière, et mérite d’être appréciée pour la manière dont elle est encaissée entre les montagnes et aussi pour la façon dont elle se laisse voir depuis eux avec plaisir. Depuis Archanda, on peut voir toute la ville et toute la ria du Nervión , la matrice, l’élément fondamental de Bilbao, son grand symbole. Symbole spatial et aussi temporel, historique, car son cours résume mieux que n’importe quel livre d’histoire le présent et le passé de la ville.

LE PONT SUSPENDU OU PONT DE BISCAYNE

García de Cortázar dit : «Aujourd’hui, presque comme hier, la ria du Nervión reste une frontière». À gauche, les anciens noyaux ouvriers, les municipalités qui se penchent sur les vieux quais où l’on chargeait et déchargeait du minerai et où se trouvaient les hauts fourneaux de Vizcaya : Sestao, Barakaldo, et au loin, Portugalete, Santurce et Zierbana, des lieux de tradition maritime où l’on peut manger du bon poisson et des fruits de mer grillés. À droite, la rive riche, ensoleillée et bien installée : Las Arenas, Neguri… Depuis la première, on contemple la vue majestueuse de la seconde. Mais, sans aucun doute, il n’y a pas de meilleur endroit pour voir et ressentir les différences entre ces deux moitiés que la passerelle supérieure du Pont de Biscayne ou Pont Suspendu, d’où, en plus, on a une vue splendide sur l’embouchure d’El Abra.

Bien sûr, ici, les panoramas sont peut-être le moins important. Parce que ce qui est vraiment merveilleux, c’est le pont lui-même, Patrimoine de l’Humanité depuis 2006 . Il s’agit d’une structure métallique de soixante et un mètres de hauteur et de cent soixante de longueur qui enjambe la ria, reliant Portugalete à Las Arenas. Il a été construit à la fin du XIXe siècle pour relier les deux rives de la ria sans obstruer le passage des bateaux dans leur navigation fluviale et a été le premier pont transbordeur du monde, un prodige de l’ingénierie. Son design spectaculaire, qui a servi de modèle à des dizaines de ponts similaires, continue d’étonner aujourd’hui tous ceux qui le contemplent pour la première fois. De plus, le temps semble ne pas l’affecter, car alors que chacun de ses frères métalliques a été remplacé, il reste actif, impassible et vigoureux, presque tel qu’il était quand les premiers passagers l’ont traversé.

GETXO, SOUVENIRS DE LA DOLCE VITA

Il vaut la peine d’acheter un billet aller-retour et de traverser à bord du transbordeur à Portugalete, ville fondée aux alentours du XIVe siècle, avec une agréable promenade le long de la ria avec vue sur Las Arenas et Neguri, et une vieille ville aux rues pavées qui mènent à la belle église de Santa María (XVe et XVIe siècles) ou à la solide tour de Salazar, du XIVe siècle.

Il vaut également la peine de parcourir à pied la promenade évocatrice qui se trouve entre le Pont de Biscayne et la plage d’Arrigunaga, déjà sur la rive droite : une promenade de promenades au bord de la ria et de la mer avec plusieurs points d’intérêt.

Primero, Las Arenas y Neguri, con sus pequeñas playas de Las Arenas y Ereaga. Ciertos lugares – volvemos a García de Cortázar – cristalizan el tiempo en el espacio, y eso es precisamente lo que ocurre en estos dos barrios de Getxo, donde la burguesía industrial y financiera  del Bilbao de comienzos del siglo XX decidió levantar imponentes palacios en medio de extensas fincas ajardinadas, buscando reproducir las modas inglesas que predominaban en la alta sociedad de la época.

Beaucoup de ces manoirs sont encore debout. D’autres ont disparu. Parmi les premiers, se distingue le Palais Lezama-Leguizamón, toujours fière sur la petite colline de Arriluce. Parmi les seconds, le plus représentatif est peut-être celui du magnat Horacio Echevarrieta, le Citizen Kane de Bilbao entre les deux guerres. Echevarrieta était peut-être l’industriel le plus riche d’Espagne sous Alphonse XIII, mais l’éclat de ses affaires a été suivi par les cendres et de son propre Xanadu, il ne reste aujourd’hui, en face de la plage d’Ereaga, que la ruine abandonnée de ce qui étaient les majestueuses Galerías de Punta Begoña, dessinées par l’architecte Ricardo Bastida en 1918 : un bâtiment emblématique d’où le magnat basque dominait visuellement les mines de fer de sa propriété et la mer par où partaient les navires de sa compagnie maritime.

La promenade continue en montant vers le Vieux Port d’Algorta, mais avant de continuer, nous vous conseillons de faire une pause technique sur l’une de ces deux terrasses : celle de l’hôtel Embarcadero, avec vue sur la plage de Las Arenas et les palais de Neguri, ou celle de l’hôtel Igeretxe, au pied de la plage d’Ereaga. Toutes deux sont parfaites pour prendre un apéritif.

Le Vieux Port d’Algorta se trouve à la fin de la plage d’Ereaga. Maisons de pêcheurs, tavernes pour déguster quelques pintxos. Ses charmants escaliers sont un siège naturel pour prendre une bière au soleil ou, pourquoi pas, un verre de txakoli.

Très près du Vieux Port, nous trouvons la plage d’Arrigunaga, où se trouve l’un des parcours les plus spectaculaires réservés au voyageur le long de cette partie de la côte biscayenne : la promenade des falaises menant à La Galea. Sur le chemin, le cimetière de Notre-Dame du Carmel, lieu de repos de certains des plus grands magnats de Biscaye, qui reposent dans leurs majestueux mausolées, et le Fort de la Galea ou Château du Prince, construction militaire érigée au XVIIIe siècle pour compléter la défense de l’Estuaire. Mais ici, la star est le paysage ; la mer, les falaises… tout simplement mémorable.

Pour terminer la journée, nous ne pouvons imaginer meilleur endroit que El Molino, également du XVIIIe siècle, et la terrasse de son restaurant de cuisine traditionnelle. Sa célèbre tortilla de patatas et le coucher de soleil sur l’Estuaire sont un must.

DE SOPELANA À BAKIO

En plus des plages et des vagues, Sopelana a de superbes belvédères pour admirer le coucher de soleil en sirotant une bière et des promenades spectaculaires le long des falaises jusqu’à Getxo d’un côté, et à Barrika , de l’autre. Non loin de ce dernier se trouvent Plentzia et Gorliz. Mais avant de reprendre la route, il vaut la peine de s’approcher des trois plages de Barrika : Barrika, Meñakoz et Muriola. Trois plages surveillées de près par des falaises vertigineuses. Belvédère de Sopelana à la plage Arrietara – Photographie : Thiago Licio

Plentzia est l’une des plages traditionnelles des habitants de Bilbao pour passer l’été, un village avec un port qui conserve encore son ancienne atmosphère de vieux marin . Il faut se promener dans son centre historique sans se presser et ensuite on peut se rendre sur la plage de Gorliz , un banc de sable qui se connecte à celui de Plentzia lorsqu’il y a marée basse, avec des dunes pétrifiées et des falaises d’où émergent les champs verdoyants parcourant la côte.

De la même plage de Gorliz part un sentier qui mène à la montagne jusqu’au phare de cette localité. À ses pieds, les bunkers de Cabo Villano, défense militaire construite par des prisonniers républicains à la fin de la guerre civile, lorsque les événements de la Seconde Guerre mondiale ont fait craindre à la dictature franquiste une invasion des alliés. Ce sont les années que Gil de Biedma évoquerait par la suite dans son Élégie et souvenir de la chanson française :

Même l’air semblait suspendu à cette époque, comme s’il demandait,

et dans les vieux tavernes de quartier

y en las viejas taberna de barrio

les vaincus parlaient à voix basse…

Nous, les plus jeunes, comme toujours, nous attendions quelque chose de définitif et général.

quelque chose de définitif et général.

Un peu plus loin de Plentzia, à seulement quatre kilomètres, se trouve Armintza, avec son délicieux quartier de pêcheurs. Et un peu plus loin, à environ seize kilomètres, par une route sinueuse, aussi belle que pleine de virages, Bakio , entouré de montagnes et de falaises, berceau du txakolí et spot phare du surf basque.

SAN JUAN DE GAZTELUGATXE

Très proche de Bakio se trouve la belle chapelle de San Pelayo, construite au XIIe siècle dans un style roman. À peine un kilomètre plus loin, nous trouvons l’un des coins les plus emblématiques de la côte basque: San Juan de Gaztelugatxe, le plus bel havre de paix au milieu de la force des vagues. Son îlot de roche, ses 241 marches et sa petite chapelle surveillant la Cantabrique composent une carte postale inoubliable. Bien sûr, pour beaucoup, ce prodigieux paysage de Biscaye sera toujours la célèbre Rocadragón de Game of Thrones, l’endroit où Jon Snow a rencontré Daenerys Targaryen face à face.

QUOI MANGER À BILBAO

La gastronomie est un signe clair d’identité du Pays Basque. Ce n’est pas pour rien que c’est l’un des paradis gastronomiques de l’Espagne. L’offre est infinie et la qualité de ses restaurants tellement élevée qu’il est impossible de tous les mentionner. En bord de mer, l’aliment par excellence de notre proposition est le poisson. Des plats qui parfois accentuent la saveur de la matière première, et d’autres fois jouent avec des acides et du piquant (vinaigre et piment). La merluche en tant que reine absolue : grillée, à la sauce verte, panée, avec des joues et des coques. Bien sûr, la merluche n’est que le début d’une liste d’excellents poissons : daurade, thon, anchois, chinchard, anguille, morue… Nous ne pouvons oublier les fruits de mer, avec une prédilection particulière pour les araignées de mer et les percebes. Et bien sûr, les viandes rouges, avec le châteaubriand en tête.

Et bien sûr, nous sommes au Pays Basque, la terre du pintxo. De bar en bar ou sur un seul comptoir… la capitale de Bizkaia est un endroit parfait pour vivre la grandeur de la cuisine miniature. La zone la plus appétissante ? Diputación, Poza, García Ribero et le Casco Viejo.